La célébration avait été fixée au dimanche 20 décembre 2015 à 15h, soit une heure avant l’une des messes dominicales habituelles.
La procession s’est mise en route depuis la chapelle du Message. Devant les célébrants, on comptait des frères et sœurs de Saint-Jean : un thuriféraire (porteur de l’encensoir), suivi d’un porteur de la croix, de quatre sœurs portant des flambeaux, et d’un prêtre portant l’évangéliaire (le livre de l’Évangile).
Après le chant du Pater Noster, une dizaine de chapelet, en trois langues, a scandé la marche.
Traversant le sanctuaire, la procession s’est arrêtée une première fois à la Source, où attendaient déjà de nombreux fidèles. Le recteur du sanctuaire, l’abbé Leo Palm, a ouvert la célébration et invité l’assistance à bénir le Seigneur.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour,
comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Misericordias Domini in aeternum cantabo.
Liefdevol en genadig is de Heer,
Hij blijft geduldig en groot in zijn trouw.
Prijs de Heer, mijn ziel.
Misericordias Domini in aeternum cantabo.
Der Herr ist barmherzig und gnädig,
langmütig und reich an Gnade:
lobe den Herrn, meine Seele.
Misericordias Domini in aeternum cantabo.
Le Recteur :
Frères et sœurs bien-aimés,
le regard fixé sur Jésus
et sur son visage de miséricorde,
dans la solennité de la bienheureuse Vierge Marie,
la toute sainte,
le Saint-Père a ouvert le Jubilé extraordinaire
et ainsi la Porte de la Miséricorde de Dieu,
pour nous-mêmes et toute l’humanité.
En communion avec l’Église universelle,
cette célébration inaugure solennellement
l’Année sainte pour notre Sanctuaire,
afin d’expérimenter la grâce et la réconciliation.
Nous écouterons dans la joie l’Évangile de la miséricorde
que le Christ Seigneur,
agneau de Dieu qui enlève le péché du monde,
proclame au milieu des hommes à toute créature,
nous invitant à vivre de son amour.
Des lecteurs lisent le début de la bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire (Misericordiae Vultus), en 3 langues
Jésus Christ est le visage de la miséricorde du Père. Le mystère de la foi chrétienne est là tout entier. Devenue vivante et visible, elle atteint son sommet en Jésus de Nazareth. Le Père, riche en miséricorde (Ep 2, 4) après avoir révélé son nom à Moïse comme Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité (Ex 34, 6), n’a pas cessé de faire connaître sa nature divine de différentes manières et en de nombreux moments.
Lorsqu’est venue la plénitude des temps (Ga 4, 4), quand tout fut disposé selon son dessein de salut, il envoya son Fils né de la Vierge Marie pour nous révéler de façon définitive son amour. Qui le voit a vu le Père.
À travers sa parole, ses gestes, et toute sa personne, Jésus de Nazareth révèle la miséricorde de Dieu.
Uit de afkondiging van het buitengewone Jubileum van de Barmhartigheid:
Voor ons is het nodig voortdurend het mysterie van de barmhartigheid te overwegen. Het is een bron van vreugde, gemoedsrust en vrede. Het is de voorwaarde van ons heil. Barmhartigheid: het is het woord dat het mysterie van de Allerheiligste Drie-eenheid openbaart. Barmhartigheid: het is de uiterste en hoogste daad waarmee God ons tegemoet komt.
Barmhartigheid: het is de fundamentele wet die woont in het hart van iedere persoon, wanneer hij met oprechte ogen kijkt naar de broeder en zuster die hij ontmoet op zijn levensweg.
Barmhartigheid: het is de weg die God en mens verenigt, omdat zij het hart opent voor de hoop voor altijd bemind te zijn ondanks de beperking van de zonde.
Aus der Einberufungsbulle zum Jubiläum der Barmherzigkeit:
Wenn wir den Blick auf Jesus und auf sein barmherziges Antlitz richten, sehen wir die Liebe der Allerheiligsten Dreifaltigkeit. Die Sendung, die Jesus vom Vater erhalten hatte, war es, das Geheimnis der göttlichen Liebe in seiner ganzen Fülle zu offenbaren.
Gott ist die Liebe, bestätigt der Evangelist Johannes zum ersten und einzigen Mal in der gesamten Heiligen Schrift. Diese Liebe ist sichtbar und greifbar geworden im ganzen Leben Jesu.
Seine Person ist nichts anderes als Liebe, eine sich schenkende Liebe.
Seine Beziehungen zu den Menschen, die ihn umgeben, sind einzigartig und unwiederholbar. Seine Zeichen, gerade gegenüber den Sündern, Armen, Ausgestoßenen, Kranken und Leidenden, sind ein Lehrstück der Barmherzigkeit.
Nichts in ihm ist ohne Mitleid.
Le Recteur poursuit :
Prions.
Dieu libre et saint,
tu veux faire de toute l’humanité
un peuple d’hommes libres :
Puisque tu offres à ton Église
une année de grâce et de bénédiction,
fais qu’elle accède à un surcroît de liberté
et soit un signe plus clair de ton amour pour ce monde.
Par Jésus le Christ.
Amen !
Alléluia !
De l’Évangile selon saint Luc
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! Alors Jésus leur dit cette parabole : Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les nonante-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! Je vous le dis : c’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour nonante-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.
Alléluia
Uit het evangelie volgens Lucas
Wanneer iemand onder u honderd schapen heeft en er één van verliest, laat hij dan niet de negenennegentig in de wildernis achter om op zoek te gaan naar het verloren totdat hij het vindt?
En als hij het vindt legt hij het vol vreugde op zijn schouders en hij gaat naar huis, roept zijn vrienden en buren bij elkaar en zegt hun: deelt in mijn vreugde, want mijn schaap dat verloren was geraakt heb ik gevonden.
Ik zeg u: zo zal er in de hemel meer vreugde zijn over één zondaar die zich bekeert, dan over negenennegentig rechtvaardigen die geen bekering nodig hebben.
Alléluia !
Aus dem Evangelium nach Lukas
Wenn einer von euch hundert Schafe hat und eins davon verliert, lässt er dann nicht die neunundneunzig anderen in der Steppe zurück und geht dem verlorenen nach, bis er es findet? Und wenn er es gefunden hat, nimmt er es voll Freude auf seine Schultern, und wenn er dann nach Hause kommt, ruft er seine Freunde und Nachbarn zusammen und sagt zu ihnen: Freut euch mit mir, ich habe mein Schaf wiedergefunden, das verloren war.
Ich sage euch: So wird im Himmel mehr Freude herrschen über einen Sünder, der umkehrt, als über neunundneunzig Gerechte, die keine Umkehr nötig haben.
Alléluia !
Et, enfin, avant que reparte la procession vers la Porte Sainte, le recteur a demandé qu’un seau soit rempli d’eau de la Source, afin de servir à l’aspersion du début de la messe.